Le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a signalé que des personnalités tentaient de raviver les tensions dans le pays, tout en rappelant que le retrait des forces étrangères et des mercenaires était devenu nécessaire pour assurer la stabilité de la Libye et les progrès vers la réconciliation.
Les propos de Dbeibah sont intervenus, lors d’une réunion tenue à Tajoura, une ville de l’ouest située à l’est de Tripoli, avec une série de notables et de députés locaux. En particulier, selon le premier ministre, il y a des personnes, toujours présents dans la capitale, qui tentent d’entraîner le pays vers un nouveau conflit, en s’appuyant sur les circonstances difficiles que traverse la Libye.
Le premier ministre n’a pas fait de références explicites, mais a parlé de «marchands de guerre», qui profitent des situations de conflit. À la lumière de cela, la population libyenne a été exhortée à s’opposer à de telles personnalités, se rendant compte de la nécessité d’investir leurs richesses loin des guerres et des conflits. En même temps, pour Dbeibah, ceux qui « coupent l’électricité.
Dans son discours, le Premier ministre a ensuite rapporté qu’un groupe de mercenaires étrangers l’avait empêché d’atterrir, avec une délégation gouvernementale, à l’aéroport de Syrte, alors qu’il était situé « sur le sol libyen ». En particulier, les mercenaires auraient demandé à des membres de l’exécutif libyen de se rendre dans la ville par voie terrestre. Cet épisode, selon Dbeibah, met en évidence la nécessité de résoudre au plus vite le dossier relatif au retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye, qui risque de compromettre le chemin du pays vers la paix, au vu du danger d’éventuelles tensions internes.
C’est l’une des questions considérées comme les plus « épineuses » pour le gouvernement d’union nationale libyen.
En attendant, plusieurs acteurs internationaux continuent de manifester leur soutien au gouvernement d’unité nationale libyen, nommé à l’issue des élections du 5 février, dont la mission est de guider la Libye vers les élections présidentielles et législatives prévues le 24 décembre point culminant d’un processus de transition démocratique. À cet égard, le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le-Drian, a déclaré le 29 avril que les pays européens sont tous alignés sur un même front pour soutenir la Libye et ses institutions temporaires, et sont déterminés à aider la population. Libyen à regagner son indépendance, de créer des organisations légitimes et de garantir la sécurité dans le pays.