En se déplaçant vers l’Afrique du Nord, la radicalisation semble s’intensifier, rejoignant les groupes armés extrémistes, notamment en Algérie, devenue célèbre en tant que fournisseur et producteur de jeunes djihadistes.
Depuis le début du printemps arabe, l’Algérie, s’est transformée en un grand foyer de mouvements djihadistes transnationaux et une zone d’extrémisme a bras ouverts pour recevoir des jeunes déçus de la situation politique, économique, politique du pays.
L’échec du mouvement populaire hirak, qui n’a pas réussi à réaliser le rêve de démocratie, de liberté et de justice sociale en Algérie, dominé par les généraux, a provoqué la frustration chez les jeunes, incitant beaucoup d’entre eux à adopter des idéologies extrémistes ou à se jeter à la mer.
Il y a des divisions en Algérie en raison de grandes différences entre les générations. Où les jeunes ont du mal à trouver du travail et se sentent exclus de l’arène politique, qui est encore dominée par des politiciens très âgés et par l’ancienne façon de pratiquer et de mettre en œuvre la politique.
Tout comme il existe un grand fossé idéologique et social entre le nord développé et le sud marginalisé. Les débats controversés sur les droits religieux et les libertés personnelles ont toujours dominé ce fossé profond, mais ce sentiment de colère et d’aliénation est réapparu en ce Ramadan.
Cela explique en partie pourquoi l’attrait pour le groupe extrémiste se développe dans les zones pauvres et marginalisées d’Algérie, le débat sur l’islam politique est toujours en cours.
En fait, de vives divisions existent entre les partis islamiques et la communauté algérienne au sens large sur le rôle de la religion dans la politique, alors que les nouveaux dirigeants du mouvement cherchent à contrer les retombées des troubles régionaux et à intensifier les attaques terroristes des services de renseignement algériens. Ces étapes menacent le pays et son expérience de la promotion de l’engagement et du consensus politique pour tous. C’est ce à quoi aspirent les généraux ?. Faire de l’Algérie une usine et un réservoir de jeunes extrémistes.