Un expert militaire du groupe libanais du Hezbollah a été tué dans un raid aérien mené par les forces de la coalition arabe à Ma’rib, au Yémen.
Une source de l’armée yéménite a déclaré que l’homme en question est Mustafa al-Gharawi, membre de l’équipe militaire du Hezbollah qui, selon la source, a travaillé avec les milices chiites houthies, accusées d’être soutenues par l’Iran. Al-Gharawi a été tué alors qu’il se trouvait sur le front de Serwah.
le lundi 24 mai, l’armée yéménite avait annoncé l’abattage de deux drones lancés par les Houthis, l’un d’eux contre un marché de Ma’rib. Plusieurs civils ont été tués et au moins 3 ont été blessés. Le même jour, la coalition arabe a signalé avoir trouvé et détruit une mine marine plantée par des rebelles chiites.dans le sud de la mer Rouge. La télévision d’État saoudienne l’a rapporté, précisant que la mine découverte était « d’affiliation iranienne, de type » Sadaf » « La plantation de mines marines avec le soutien de l’Iran est une menace dangereuse pour la navigation internationale et le commerce mondial », a déclaré le porte-parole de la coalition, le colonel Turki al-Maliki. « La milice utilise l’Accord de Stockholm comme un parapluie pour lancer des attaques hostiles depuis le gouvernorat d’al-Hodeidah », a-t-il ajouté, le cessez le feu dans la ville et en le gouvernorat du même nom, plaque tournante fondamentale pour l’envoi de biens humanitaires et commerciaux essentiels à la population yéménite.
Dans le cadre de l’Accord de Stockholm, les rebelles chiites houthis avaient accepté de se retirer des trois principaux ports du Yémen, Hodeidah, Saleef et Ras Isa, laissant la délégation de l’ONU effectuer les activités de surveillance et de gestion nécessaires de la région. A la base de l’accord, il y a aussi l’engagement, par le groupe chiite, de mettre fin aux tensions et de déplacer ses troupes ailleurs. La phase relative de répit a permis à la Mission des Nations Unies d’établir des points de contrôle et des postes de contrôle dans le gouvernorat, à partir du 19 octobre 2019, dans le but de garantir le respect du cessez-le-feu. Malgré cela, plusieurs points de l’Accord de Stockholm n’ont jamais été pleinement mis en œuvre.