En fin de soirée de mercredi, une série de drones, chargés d’explosifs, a touché deux bases irakiennes qui abritent également des troupes américaines, membres de la coalition internationale anti-EI. À l’heure actuelle, aucune victime n’a été signalée.
les trois premiers drones ont touché la base aérienne de Balad, située dans le gouvernorat de Salah al-Din, à environ 80 kilomètres au nord de Bagdad, sans faire de victimes ni de dégâts matériels particuliers. Quelques heures plus tard, d’autres missiles ont touché le complexe de Victoria, près de l’aéroport international de la capitale irakienne. Sources de sécurité et l’armée irakienne a précisé que 3 drones munis de pièges explosifs ont été lancés contre l’aéroport de Bagdad, dont l’un a été abattu par les forces américaines..
Ce n’est pas la première fois que l’Irak est témoin de tels incidents, attribués pour la plupart à des groupes pro-iraniens, opposés à la présence de Washington sur le sol irakien. Le 3 mai enfin, six roquettes ont été tirées sur la base aérienne irakienne de Balad, blessant un entrepreneur étranger travaillant pour une entreprise américaine. Lors d’une première attaque, trois roquettes ont atterri dans une zone de Sallyport, une entreprise qui entretient les avions F-16 vendus à l’Irak par les États-Unis. Environ 15 minutes plus tard, trois autres roquettes ont été lancées près de la base, sans la toucher
. À la suite de l’assaut, la porte-parole du Pentagone, le commandant Jessica McNulty, a précisé que Balad ne dispose pas de troupes américaines ou de la coalition internationale, mais uniquement d’employés de sociétés de défense américaines.