Les généraux font tourner l’heure de notre pays, l’Algerie, dans le sens inverse en la faisant revivre dans les années soixante, alors que l’atmosphère répressive et les restrictions aux droits de l’homme et aux libertés avec un grand nombre de forces de police déployées dans la capitale, Alger, pour tenter d’empêcher de nouvelles manifestations, lors du scrutin, montrent que ces élections sont forcées et n’ont aucune valeur démocratique.
Parallèlement, leurs co-frères les partisans des généraux, les militaires, gendarmes, agents de sécurité vêtus en civil ont étaient envoyés par leurs maitres pour une mission impossible vers les bureaux de vote, donnant l’impression qu’il y avait eu une forte participation aux urnes dont les résultats sont connus d’avance.
Cependant les opposants ont lancé une importante campagne de boycott et ont condamné les « fausses » élections, car elles devraient permettre au président sortant Abdelmadjid Tebboune d’étendre ses pouvoirs dans un parlement qui était la seule institution en dehors de son autorité vu les partisans de Saïd Bouteflik, Gaïd Salah et du milliardaire Haddad.
Les élections ont eu lieu à un moment où l’Algérie traverse une profonde crise politique et économique, qui est étouffée par la montée de l’inflation, épuisée par des files d’attente sans fin pour avoir du lait, fatiguée des pénuries d’eau et de gaz et des coupures répétées d’électricité et d’Internet, où des experts internationaux affirment que la situation sociale en Algérie risque d’exploser à tout moment.
Les généraux ont tout mis en œuvre pour faire de ces élections un succès et que la situation est sous contrôle et que la démocratie a une excellente place en Algérie, réfutant ainsi les attentes des centres d’opinion, qui affirment que la participation n’a pas dépassé les 10 %.
La réalité, montre que ces élections ont peu d’importance pour les jeunes Algériens qui rêvent de changement. En fait, ces jeunes rejettent tout : le président, le parlement, la constitution, tout ce qu’a fait cette junte militaire qui dirige l’Algérie, mais les généraux sont toujours vivants avec la mentalité arriéré de Moyen Age.