Le président américain Joe Biden accueillera le 26 juillet le Premier ministre irakien Mustafa al-Kazimi à la Maison Blanche, a annoncé son bureau.
La réunion mettra « l’accent sur le partenariat stratégique entre les Etats-Unis et l’Irak », a déclaré vendredi la Maison Blanche dans un communiqué.
L’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a affirmé que Biden se réjouit également de renforcer la coopération bilatérale avec l’Irak sur les questions politiques, économiques et de sécurité afin d’inclure des efforts conjoints pour assurer la défaite durable » de l’EIIL.
La réunion aura lieu dans un contexte d’inquiétudes croissantes parmi les responsables américains concernant des attaques plus fréquentes contre les cibles américaines en Irak et en Syrie.
Il y a eu au moins huit attaques de drones ciblant la présence américaine depuis que Biden a pris ses fonctions en janvier, ainsi que 17 attaques à la roquette.
A Washington, al-Kazimi devrait faire pression pour un calendrier concret de retrait des troupes américaines d’Irak. La mise en œuvre de leur départ pourrait prendre des années.
Quelque 3 500 soldats étrangers sont toujours sur le territoire irakien, dont 2 500 Américains, qui sont en poste pour aider à combattre l’EIIL depuis 2014.
La rencontre d’Al-Kadhimi avec McGurk est intervenue un peu plus d’une semaine après que 14 roquettes ont été tirées sur la base aérienne d’Ain al-Assad, qui abrite des troupes américaines dans l’ouest de l’Irak, et trois autres qui ont atterri près de l’ambassade américaine à Bagdad.
Il s’agissait de la dernière d’une série d’attaques visant des installations militaires et diplomatiques américaines en Irak. Les attaques ont été imputées à des groupes armés pro-iraniens au sein de forces paramilitaires parrainées par l’État, appelées Forces de mobilisation populaire.
Les raids de roquettes et de drones interviennent après une série d’attaques visant l’armée américaine en Irak et en Syrie cette semaine.
Les observateurs avertissent que même si aucune des deux parties ne souhaite que le conflit s’intensifie, les attaques sont devenues un dangereux cycle.