Un groupe militant inconnu jusqu’à maintenant a revendiqué le meurtre de 6 agents des services de renseignement soudanais lors d’un échange de tirs mardi dans le quartier de Jabra, au sud de Khartoum.
Le gouvernement a accusé l’État islamique, qui n’avait auparavant revendiqué la responsabilité d’aucune attaque au Soudan.
Cependant, un groupe extrémiste se faisant a revendiqué la responsabilité du meurtre des officiers soudanais et a nié tout lien entre lui et des éléments de l’Etat islamique.
Il n’a pas été possible de vérifier de manière indépendante les déclarations de ce groupe.
Cinq membres des services de renseignement soudanais ont été tués et cinq blessés lors d’un raid au cours duquel 11 « terroristes » de différentes nationalités ont été arrêtés, selon un communiqué des services de sécurité soudanais.
Le communiqué indique que « le groupe terroriste a tiré sur la force qui n’était pas suffisamment armée, et que 4 terroristes étrangers se sont échappés, et ils sont pour l’instant recherchés ».
Cela survient après avoir déjoué une tentative de coup d’État et l’échange d’accusations entre l’aile militaire et l’aile civile, ce qui a exacerbé la tension dans les relations entre les deux composantes au sein de l’autorité de transition au pouvoir dans le pays.
Le mouvement Dawa et Combat avait revendiqué l’échec de la tentative d’assassinat du Premier ministre soudanais Abdullah Hamdok en mars 2020, et les autorités n’avaient pas précisé à l’époque qui était à l’origine de cette tentative.
Fin 2020, les États-Unis ont retiré le Soudan de leur liste des « États soutenant le terrorisme ».