Les scrutins en Irak ont été clos après que les électeurs ont été invités à exprimer leur préférence pour le choix des 329 membres de la Chambre des représentants le 10 octobre. Selon la Haute commission électorale indépendante, lundi 11 octobre , le taux de participation était de 41 %. Ce pourcentage est en baisse par rapport à celui enregistré lors des précédentes élections, du 12 mai 2018, où 44,52% avaient été atteints.
Pour le moment, les résultats préliminaires sont attendus, qui devraient être publiés dans les prochaines heures, étant donné que la Commission électorale avait précédemment indiqué que le résultat provisoire des votes serait annoncé dans les 24 heures suivant la fermeture des bureaux de vote.
Dans chacun des 18 gouvernorats irakiens, le taux de participation a été variable. Le taux le plus élevé, 54 %, a été enregistré à Duhok, dans la région du Kurdistan irakien, suivi de 48 % à Salah al-Din et de 46 % à Diyala et Babil., les données sur le taux de participation ont mis en évidence le manque d’enthousiasme des habitants de Bagdad. En particulier, à Bagdad al-Rusafa, le pourcentage était égal à 31 %, tandis qu’à Bagdad al-Karkh il atteignait 34 %. Ces chiffres doivent être considérés comme faibles.
Pendant ce temps, Muqtada al-Sadr, vainqueur des élections précédentes et leader de la plus grande coalition du précédent parlement, Sairoon, a annoncé dans la soirée du 10 octobre que son bloc serait à nouveau le plus important au sein de l’organe législatif. La Chambre des représentants déterminera à son tour la nomination des futurs premiers ministres et chef de l’État.
Le 10 octobre , l’électorat irakien était appelé à choisir parmi 3 249 candidats, dont 951 femmes et 789 indépendants. Ce nombre a représenté une forte baisse par rapport aux élections précédentes, tenues le 12 mai 2018, auxquelles 6.982 candidats se sont affrontés. Cette baisse a également été attribuée à l’adoption d’une nouvelle loi électorale, ratifiée par le président irakien, Barham Salih, le 5 novembre 2020, qui ne permet plus aux partis de faire campagne sur des listes unifiées. L’objectif était de permettre aux électeurs d’attribuer leur préférence non seulement aux partis politiques, mais aussi aux candidats indépendants, afin de réduire le monopole des partis traditionnels.