Mercredi, les prix du pétrole ont récupéré une petite partie de leurs importantes pertes des jours précédents.
A midi, le baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 112,30 dollars. C’était 2,07 $ de plus que la veille. Le prix du baril de la variété américaine West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 2,16 $ pour atteindre 106,04 $.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine continue de dominer le marché du pétrole brut. Mardi, des signes de rapprochement entre les belligérants avaient fait chuter sensiblement les prix du pétrole. Cependant, l’annonce russe de réduire les opérations de combat près de Kiev est accueillie avec scepticisme en Ukraine et en Occident. Les prix du pétrole repartent donc à la hausse.
Pour la prochaine réunion de l’association pétrolière Opep+ jeudi, les experts s’attendent à une nouvelle augmentation modérée de la production. Les pays producteurs suivent ce cap depuis l’été dernier. L’expert de la Commerzbank, Carsten Fritsch, estime qu’il est peu probable que l’Opep+, qui comprend également la Russie, augmente son financement. Le groupe devrait se sentir justifié dans son point de vue selon lequel la hausse des prix du pétrole a été principalement motivée par des risques géopolitiques et non par une compression de l’offre.
De plus, le confinement de la métropole financière chinoise de Shanghai devrait inciter l’Opep+ à être prudente quant aux risques éventuels sur la demande de pétrole, a expliqué Fritsch. La démarche de la Chine est le résultat d’une action rigoureuse contre la pandémie de corona. L’économie nationale déjà fragile de la deuxième plus grande économie mondiale en sera également grevée. La Chine est l’un des plus grands pays consommateurs d’énergie au monde.