Le leader des forces de la liberté et du changement au Soudan, Wajdi Saleh, a déclaré que les mesures convenues avec le Front révolutionnaire en Éthiopie étaient incluses dans le document constitutionnel signé avec le conseil militaire, soulignant que les forces de la liberté ont été surprises par la décision du Front révolutionnaire soudanais (FRS) sur le faite que le document ne tenait pas compte de ce qui avait été convenu à Addis-Abeba.
Pendant ce temps, les forces soudanaises de liberté et de changement discutent toujours des revendications du Front révolutionnaire, qu’il a détaillé en sept points principalement basés sur l’intégration de ses forces dans l’armée et leur inclusion en tant que principal parti du processus de paix et de la transition démocratique.
Cela intervient alors que les forces de la liberté et du changement ont clairement indiqué que l’impossibilité de parvenir à un accord avec le Front révolutionnaire n’empêcherait pas la signature du document constitutionnel récemment approuvé.
Yasser Arman, chef du Front révolutionnaire soudanais, a souligné que les avantages attendus du Front pendant la prochaine période de transition reposent sur le processus d’intégration et l’existence d’une feuille de route à inclure dans la déclaration constitutionnelle, en plus de « la formation d’un parlement capable de refléter la diversité et de résoudre les problèmes du Soudan ».
Dans un discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire des forces armées soudanaises, le lieutenant-général Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan, président du Conseil militaire de transition soudanais, a déclaré que l’armée soudanaise est capable de protéger les acquis de révolution soudanaise et d’obtenir un transfert de pouvoir pacifique.