Nommé le 8 aout dernier par le chef d’Etat Abdelkader Bensalah, Le nouveau procureur général près la cour d’Alger Sid Ahmed Merrad a été installé, ce jeudi, dans ses nouvelles fonctions, rapporte l’agence officielle
Président la cérémonie d’installation ,le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati a affirmé que « le parcours professionnel du nouveau Procureur général, riche en expérience juridique et administrative, lui a permis d’exercer des responsabilités sensibles et lourdes au niveau de l’administration centrale du ministère de la Justice et d’être à la hauteur dans l’accomplissement de ses fonctions avec abnégation et la concrétisation de tous les objectifs tracés de l’action judiciaire en général et de la politique pénale nationale en particulier notamment en cette période actuelle qui exige davantage de rigueur dans l’application des lois de la République et des règles d’un procès équitable tant en termes d’application de la loi et de la lutte contre les crimes que de la protection des droits et des libertés pour instaurer la sécurité juridique et judiciaire au sein de la société »
Selon le ministre de la justice , Le nouveau Procureur général a rejoint le corps de la magistrature en 1995 et occupé plusieurs fonctions judiciaires et postes de responsabilité administratifs au niveau de l’administration centrale du ministère de la Justice.Après avoir été juge au tribunal de Berrouaghia et juge d’instruction près les tribunaux de Médéa, El Harrach et Arzew, il a occupé le poste de procureur de la République près le tribunal d’Arzew (Cour d’Oran) pour rejoindre ensuite les services centraux du ministère de la Justice où il a assumé le poste de sous directeur de la justice pénale spécialisée, prouvant ainsi, ses compétences et sa haute capacité à traiter les affaires criminelles, notamment les crimes transfrontaliers dangereux, ce qui lui a valu d’être promu au poste de directeur des affaires pénales et des grâces.
Rappelons que le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a procédé, le 8 aout dernier à un large mouvement dans le corps de la Magistrature, qui a touché 35 présidents de Cours de justice à travers divers régions du pays, et ce conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution.