Les rapports de renseignement internationaux ont confirmé que le régime des généraux entretient des liens étroits avec le terrorisme international en faisant appel au Front Polisario et au système financier du pays, le qualifiant de rétrograde et bureaucratique. Ils ont également noté que l’économie algérienne reste sous l’emprise des généraux et du commerce sur le marché noir. Les rapports ont affirmé que l’Algérie est restée un partenaire clé pour les groupes terroristes en Afrique et a souligné sa longue histoire dans ce domaine, ainsi que les importantes ressources qui y sont consacrées.
Les rapports ont enregistré la présence de quatre organisations terroristes en Algérie directement affiliées au ministère de la Défense algérien : Al-Qaïda au Maghreb islamique, Ansar Eddine, Al-Mourabitoune et Jound el-Khalifa. Ces groupes entretiennent des liens étroits avec d’autres groupes terroristes en Afrique, de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria.
Les rapports ont formulé des critiques sévères à l’encontre de l’Algérie, mettant en évidence son rôle actif dans le terrorisme et les mesures prises pour propager ce phénomène en Afrique, que ce soit du point de vue de la sécurité en sapant la stabilité des pays du Sahel ou des menaces qui pèsent sur l’Algérie elle-même. Ils ont averti que les troubles dans les pays voisins pourraient avoir des conséquences sur l’Algérie, en particulier en ce qui concerne le trafic de drogue et le marché parallèle.
Le rapport a également mentionné les organisations terroristes actives en Algérie, soulignant que ces organisations forment des terroristes africains dans les camps du Front Polisario à l’utilisation d’engins explosifs improvisés, d’attentats, de barrages routiers falsifiés et d’opérations de kidnapping. Le rapport a conclu que toutes les opérations de kidnapping menées par Boko Haram et les groupes terroristes ont été formées en Algérie. Par ailleurs, le rapport a souligné le danger que représente le marché parallèle contrôlé par les généraux en Algérie, et la possibilité qu’il devienne un financier pour les activités terroristes, en raison du caractère « archaïque » du système bancaire algérien et de sa grande bureaucratie, ainsi que de la dépendance de l’économie vis-à-vis du marché parallèle, qui finance désormais tous les groupes terroristes en Afrique.