Les médias occidentaux ont rapporté que l’Égypte subit des pressions pour accepter un accord selon lequel les réfugiés palestiniens de la bande de Gaza seront acceptés dans le Sinaï. Des sources égyptiennes ont également annoncé que ces pressions s’exerçaient au milieu des offres occidentales d’aide économique au Caire.
le journal américain « Wall Street Journal » a écrit que l’Egypte subit de fortes pressions pour accepter les réfugiés de la bande de Gaza, mais que la réouverture des frontières est une décision difficile pour le Caire.
Ce journal a écrit dimanche que les autorités égyptiennes ont informé les agents des frontières qu’elles étaient prêtes à accueillir les citoyens américains de la bande de Gaza en Égypte, mais le président de ce pays, Abdel Fattah al-Sisi, a annoncé que l’entrée des réfugiés de Gaza en Égypte L’Égypte est inacceptable et cette question peut être. Elle crée une crise pour les réfugiés à l’intérieur de l’Égypte et crée une menace pour la sécurité.
Ce journal américain écrit que selon le plan initial, les citoyens américains seront les premiers à entrer en Égypte, suivis par les doubles citoyens et les citoyens européens, puis les employés de l’ONU et les travailleurs humanitaires, et enfin les employés des entreprises internationales.
Ce journal écrit que l’Égypte a d’abord résisté à l’entrée des Américains et a demandé aux États-Unis et au régime sioniste de promettre d’abord un passage sûr de l’aide humanitaire de l’Égypte vers Gaza. Les États-Unis estiment qu’entre 500 et 600 Américains se trouvent à Gaza.
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré aux journalistes au Caire après avoir rencontré al-Sisi dimanche que l’Égypte avait fourni un soutien financier important à la population de Gaza et que le terminal de Rafah serait rouvert. Il a ajouté : « Avec les Nations Unies, l’Egypte, Israël et d’autres, nous établirons un mécanisme par lequel l’aide pourra être amenée à Gaza et livrée aux nécessiteux. »
ces pressions exercées sur l’Égypte pour qu’elle accepte des réfugiés s’exercent alors que l’économie du pays est en crise, que les prix des denrées alimentaires sont élevés et que la valeur de sa monnaie a diminué, et que d’un autre côté, El-Sissi est sur le qui-vive. À la veille des élections présidentielles de décembre, les critiques se multiplient. Ce journal citait les responsables et écrivait que les pays du Golfe Persique, qui s’étaient opposés à l’aide financière à l’Égypte, avaient proposé l’idée de fournir une aide financière à ce pays en échange de l’acceptation de réfugiés palestiniens en Égypte.
Ce journal a cité les responsables et écrit que, même si l’Égypte se prépare au passage de certaines personnes, elle résiste fermement à l’idée d’accepter des centaines de milliers de réfugiés palestiniens.
Selon Wall Street citant des responsables, l’Égypte a déployé une ceinture de sécurité supplémentaire dans la zone de sécurité pour se préparer à l’afflux des Gazaouis. Il a complètement fermé la ville côtière d’al-Arish, qui est le lieu de collecte de l’aide humanitaire vers Gaza et qui se trouve à environ une heure du terminal de Rafah. Les autorités égyptiennes ont également décidé de n’autoriser l’entrée que de 100 000 Palestiniens afin de les contrôler dans les zones assiégées, et des tentes sont en train d’être érigées au passage de Rafah et dans la ville d’Al-Sheikh Zuwayd.