Contrairement à la norme, un groupe d’élus municipaux de la capitale a révélé, lors d’une session ordinaire du conseil municipal, des scandales d’une ampleur exceptionnelle. Les protagonistes de ces révélations sont des individus qui ont réussi à exercer un contrôle absolu sur les biens de l’État, réalisant d’énormes profits selon leurs déclarations. Parmi ces abus, on note la transformation de toilettes publiques situées dans des marchés de quartier en établissements de restauration rapide, tandis que d’autres toilettes sont utilisées comme salles secrètes pour des activités sexuelles rémunérées, avec un partage substantiel des bénéfices après leur location à des commerçants et des intermédiaires de la prostitution et de la drogue, selon les dires des élus lors de la session.
D’autre part, certains manipulaient, selon les élus, les fonds publics en gérant de manière frauduleuse les enclos municipaux pour les véhicules, en détournant les bénéfices et en partageant le butin en secret parmi les personnes impliquées. Ils louaient également des chambres froides situées dans l’abattoir municipal à des tarifs symboliques sans les exploiter, engendrant ainsi d’importantes pertes annuelles pour les finances publiques. Selon les élus, le point culminant de cette affaire est la révélation du détournement de toilettes situées dans des marchés de quartier en établissements de restauration rapide, maisons de prostitution et lieux de débauche sexuelle, avec la mise à disposition de prostituées et de prostitués parmi les jeunes de la capitale, ainsi que la vente de drogues et de substances hallucinogènes aux clients et au personnel. Cela se fait dans le seul but de réaliser des profits rapides. De nombreux marchés étaient tous dotés de toilettes publiques insalubres qui ont été transformées du jour au lendemain en établissements commerciaux loués à des marchands de produits alimentaires, ainsi qu’à des intermédiaires de maisons de prostitution et de débauche entre personnes de même sexe.
Selon M. Ben Amara, la solution réside dans la refonte et le renouvellement des contrats conformément aux nouvelles informations, en fournissant des licences légales pour la pratique de la prostitution et de l’homosexualité. Cela permettrait à la municipalité de réaliser d’importants profits financiers et de récupérer ses biens perdus. Il convient de noter que la municipalité de la capitale est la plus riche en propriétés en Algérie, mais la plus pauvre en termes de revenus.