Si le Printemps arabe a commencé à la fin de 2010 en Tunisie avec le parfum des roses et du jasmin, dirigé par l’élite des intellectuels et des opposants en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie, il semble qu’un nouveau Printemps arabe émergera de l’Algérie. Comme nous sommes exceptionnels en tout et que notre tradition déforme toujours l’image originale, cette fois-ci, le Printemps arabe aura l’odeur des excréments, dirigé par les habitants des quartiers marginaux et populaires sous le slogan « Souillez les nez des responsables ».
À la fin de l’année 2020, en pleine pandémie de COVID-19, notre site a été le premier à publier le phénomène des Algériens utilisant des sacs en plastique comme moyen de protestation contre les coupures fréquentes d’eau et pour revendiquer leurs droits à travers cette forme de protestation biologique la plus étrange et dégoûtante face aux interruptions répétées de l’eau. Mais aujourd’hui, en raison de plusieurs années de sécheresse et d’une forte baisse du niveau des réservoirs, indiquant une explosion imminente de la situation sociale, surtout après l’échec des généraux à trouver une solution rapide à cette crise, les éboueurs responsables de la collecte des déchets dans tout le pays se plaignent de l’odeur nauséabonde des décharges à cause de la présence de sacs en plastique remplis d’excréments, ce qui est maintenant connu sous le nom de « Révolution des excréments ».
Après plus d’un mois de souffrance pendant lequel les Algériens ont enduré des conditions sanitaires éprouvantes en raison des coupures d’eau, ils ne peuvent plus accéder régulièrement aux toilettes ni prendre des douches pendant de longues périodes. La population continue de vivre une crise de l’eau sans précédent, annonçant une explosion sociale imminente. Les généraux ont une fois de plus échoué à trouver une solution rapide à cette crise, qui a dépassé toutes les limites attendues. Des dizaines de milliers d’Algériens ont été poussés à utiliser des sacs en plastique comme moyen de protestation contre les coupures d’eau, dans l’espoir de déclencher un nouveau Printemps arabe en Algérie, bien que cette tactique soit à double tranchant car elle peut nuire à la santé publique de tous les citoyens, y compris les responsables. Les dommages causés par les coupures fréquentes d’eau à la santé des Algériens peuvent dépasser les dommages résultant de l’utilisation de sacs en plastique pour les excréments. De plus, les dégâts de la saleté peuvent toucher directement les citoyens ou empêcher la police de s’approcher des zones de protestation, ce qui s’est récemment produit. Cela laisse présager que le phénomène de l’utilisation de sacs en plastique pour les excréments en Algérie persiste et s’étendra dans les jours à venir, laissant derrière lui un nouveau Printemps arabe appelé « Révolution des excréments ».