Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré que la mission de son pays en Iran consistait à éviter une guerre, confirmée par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui a déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas l’intention de mener une nouvelle guerre au Proche-Orient au nom de l’Arabie saoudite.
Pompeo a déclaré aux médias locaux que le président Donald Trump souhaitait donner une chance à la diplomatie avec l’Iran, mais a souligné leur manque de confiance en la possibilité de le persuader d’agir comme un Etat normal, a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les troupes américaines supplémentaires à envoyer vendredi dans le Golfe étaient « une force de dissuasion et de défense », environ une semaine après les attaques sur deux installations pétrolières de Saudi Aramco.
Il a ajouté que le peuple iranien souhaite une solution pacifique et que son régime ne participe pas à ce qu’il a qualifié de terrorisme et de chaos.
Le Pentagone a présenté au président Donald Trump un large éventail d’options militaires pour répondre à ce que les responsables gouvernementaux ont décrit comme une attaque sans précédent de l’Iran contre l’industrie pétrolière saoudienne.
Lors d’une réunion à la Maison Blanche, Trump a reçu une liste d’objectifs aériens potentiels en Iran, entre autres actions possibles, et a été averti qu’une action militaire contre la République islamique pourrait se transformer en guerre, selon des responsables américains au fait des discussions qui ont parlé à la condition de préserver l’anonymat.
La réunion sur la sécurité nationale est probablement la première occasion de décider de la manière dont les États-Unis devraient réagir à l’attaque contre leur allié au Moyen-Orient. Toute décision pourrait dépendre du type de preuve que les enquêteurs américains et saoudiens peuvent fournir pour prouver que le missile de croisière et l’attaque de drones ont été lancés par l’Iran, comme plusieurs responsables l’ont indiqué, notamment le secrétaire d’État Mike Pompeo.
L’Iran a nié les versions et averti les États-Unis que toute attaque déclencherait une « guerre totale » avec des représailles immédiates contre Téhéran.
Pompeo et le vice-président Mike Pence ont condamné l’attaque contre les installations pétrolières saoudiennes comme « un acte de guerre ». Selon Pence, Trump « examinera les faits et décidera des prochaines étapes, mais le peuple américain peut être convaincu que les États-Unis défendront leurs intérêts dans la région et nous défendrons nos alliés ».
La réponse des États-Unis pourrait consister en des actions militaires, politiques et économiques. Les actions militaires peuvent aller des cybers attaques aux frappes aériennes. Une mesure très probable consisterait pour Washington à fournir davantage d’aide militaire à l’Arabie saoudite afin de l’aider à se défendre contre les attaques du nord, car la plupart de ses défenses sont concentrées sur les menaces des rebelles chiites au Yémen, au sud.