L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a vivement critiqué les pratiques des chaînes de télévision algériennes, les accusant de violer de manière flagrante les dispositions légales encadrant la publicité audiovisuelle. Cette réprimande survient après que l’ANIRA ait constaté des « coupures publicitaires prolongées » au cours des trois premiers jours du mois de Ramadhan, dépassant ainsi les limites fixées pour la diffusion des spots publicitaires et portant préjudice aux téléspectateurs.
L’instance de régulation insiste sur l’obligation pour les médias audiovisuels de se conformer strictement aux articles 69 et 74 du décret exécutif 16-222 du 11 août 2016, établissant un cadre réglementaire contraignant pour tous les services de diffusion télévisuelle ou sonore. Cette admonestation survient en attendant l’adoption d’une loi spécifique sur la publicité, soulignant l’importance capitale du respect des normes en vigueur pour protéger les téléspectateurs et préserver les valeurs familiales algériennes.
L’ANIRA met en garde les médias audiovisuels contre les conséquences néfastes de leur non-conformité aux règles en vigueur. Ce rappel ne concerne pas seulement le respect des délais publicitaires, mais implique également la responsabilité des médias de veiller à l’intérêt et au bien-être des téléspectateurs, tout en préservant les spécificités culturelles et familiales de la société algérienne.
Cet appel de l’ANIRA souligne l’impératif pour les chaînes de télévision de trouver un juste équilibre entre leurs intérêts commerciaux et le respect des droits des téléspectateurs. En mettant l’accent sur le respect des réglementations en vigueur, l’Autorité vise à garantir une expérience télévisuelle respectueuse et enrichissante pour le public algérien, tout en préservant les valeurs et l’intégrité de l’espace audiovisuel national.