Le reporter français, connu pour son émission populaire « J’irai dormir chez vous », a pu mettre à nu le régime autoritaire militaire en Algérie, exposant ainsi ses failles devant le monde entier. Avec une renommée internationale, chaque pays visité par le reporter parmi les 200 nations lui offrait toutes les facilités, licences et soutien nécessaire pour assurer le succès de son programme, présentant ainsi le pays sous son meilleur jour. Cependant, en Algérie, ses pas étaient constamment entravés par un cortège de policiers et d’agents de renseignement. Chaque tentative pour passer la nuit chez un citoyen se soldait par un refus, les résidents revenant sur leur décision après avoir reçu des instructions des services de renseignement, forçant ainsi le reporter à regagner son hôtel, seul et délaissé. Une confrontation marquante a été rapportée où l’homme de presse aurait déclaré avec ironie à quelques agents: « Je préfère encore dormir en prison chez vous plutôt que de rester seul à l’hôtel. Au moins là-bas, j’aurai de la compagnie et je serai sous votre surveillance 24 heures sur 24 ! »
Au cours de son périple en Algérie, lors de la fête religieuse du Mawlid Ennabaoui Echarif, célébrée par la majorité des fidèles musulmans, le reporter a été témoin d’un contraste saisissant. Tandis que les bars et les commerces continuaient leurs activités habituelles, l’atmosphère festive était palpable à l’intérieur des établissements, où clients, prostituées et membres de la communauté LGBTQ+ se mêlaient dans une ambiance dénuée de toute révérence religieuse. Par ailleurs, l’observation du reporter sur l’industrie alcoolique en Algérie a révélé une réalité troublante : plus de cinq mille unités de production d’alcool et de boissons alcoolisées parsèment le paysage, dépassant de loin les chiffres observés en France.
Mais ce n’est pas tout. Le reporter a également été frappé par la prolifération alarmante de toutes sortes de drogues parmi les jeunes et les femmes. Cependant, malgré ce tableau sombre, la nature accueillante des femmes algériennes a marqué l’esprit du reporter. Que ce soit les femmes portant des vêtements occidentaux ou traditionnels, toutes se sont prêtées de manière amicale à ses entretiens. Même les étudiantes vivant sur les campus universitaires ont manifesté une ouverture surprenante envers les étrangers, proposant des arrangements peu conventionnels en échange de quelques dollars. Oui, voilà l’Algérie, dans toute sa complexité et son défi perpétuel à saisir.