À 15 heures, mercredi, une scène apocalyptique a saisi la commune de Aïn-Romana, située à 20 kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya. Les flammes, avides et dévorantes, se sont déchaînées dans une usine de fabrication de moules en polyester.
Les éléments de la Protection civile de Chiffa, épaulés par leurs collègues de Mouzaïa, de Bouarfa et de l’unité centrale de Blida, ont affronté l’enfer avec bravoure. L’incendie, qui a éclaté vers 11 heures 30, a nécessité une mobilisation sans précédent : cinq camions anti-incendie rugissant, déversant des torrents d’eau pour dompter les flammes dévorantes.
Mais l’horreur ne s’est pas arrêtée là. Quatre âmes ont été brisées dans ce brasier infernal. Trois d’entre elles, hélas, ont été cruellement marquées par des brûlures de troisième degré, tandis que le quatrième a été touché à la main, un témoignage sombre des ravages de cet enfer de flammes.
L’usine, jadis symbole de prospérité, a été réduite en cendres, ses machines et ses équipements désormais silencieux, témoins muets de la tragédie qui s’est déroulée.