Le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), s’est encore une fois retrouvé sous les projecteurs, cette fois-ci pour présider la 17ème session du Conseil d’Orientation de l’École supérieure de Guerre, comme annoncé dans un communiqué émanant du ministère de la Défense nationale (MDN).
Dans une mise en scène soigneusement orchestrée, le communiqué détaille les étapes de cette réunion, mettant en exergue la présence de Chanegriha aux côtés des hauts gradés militaires, dans un rituel mémoriel vis-à-vis du défunt Président Ali Kafi. Une fois les formalités d’usage achevées, le Général d’Armée a pris la parole pour prononcer une allocution d’orientation, adoptant un ton martial, mettant en avant la nécessité de la puissance militaire dans un paysage géopolitique qu’il peint en termes de duplicité et de triomphe des intérêts nationaux.
Dans un élan de reconnaissance envers la diplomatie algérienne, Chanegriha a souligné ses prétendus succès dans la résolution pacifique des conflits, tout en omettant de mentionner les zones d’ombre persistantes entourant certaines opérations militaires et la gestion des droits de l’homme.
Puis, tel un auditeur attentif, Chanegriha a écouté un exposé présenté par le Commandant de l’École supérieure de Guerre, offrant un regard rétrospectif sur les réalisations passées et les objectifs futurs de l’institution. Cependant, le communiqué omet de fournir des détails concrets sur le contenu de ces interventions ou sur les éventuelles questions soulevées par les membres du Conseil d’Orientation.
Enfin, la visite des infrastructures administratives et pédagogiques de l’École a clôturé l’événement, laissant le communiqué sur une note d’approbation implicite, mais sans remettre en question les lacunes éventuelles de la politique militaire actuelle.