Hier, la deuxième phase du programme de relogement des résidents du quartier de Ras El Aïn à Oran a été mise en œuvre. Bien que cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des habitants, il est regrettable de constater que 883 familles ont dû être déplacées en raison de leurs conditions de vie précaires. Ces familles ont été transférées dans des logements plus appropriés situés dans la région de Chehayria, commune de Bethioua, qui comprend 1 000 nouvelles unités résidentielles.
Cette opération fait suite à une première phase de relogement achevée à la fin de l’année 2023, au cours de laquelle 1 423 familles ont été concernées. Malgré les efforts déployés pour garantir le succès de cette initiative, qui a mobilisé près de 30 engins et environ 500 travailleurs répartis en neuf zones, il est difficile de ne pas ressentir une certaine tristesse devant la nécessité de déplacer autant de personnes de leurs foyers d’origine.
La division du quartier de Ras El Aïn en zones avec des équipes dédiées pour superviser le processus de relogement peut sembler une mesure organisée, mais cela ne masque pas le fait que des familles entières ont dû quitter leurs lieux de vie habituels. De plus, bien que l’opération se soit déroulée sans heurts, avec l’assurance de futures initiatives de relogement pour les autres résidents du quartier, le processus de démolition des habitations précaires a déjà commencé, laissant derrière lui un paysage marqué par le déplacement forcé de nombreuses familles.