Le jeudi 2 mai 2024, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé la cérémonie de la Journée mondiale de la liberté de la presse, organisée au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal » à Alger.
Malgré la présence de hauts responsables de l’État et de membres du gouvernement, ainsi que des représentants des médias nationaux et des journalistes, cette célébration annuelle est entachée d’une ironie amère. Instituée en 1994 par l’Assemblée générale des Nations unies, suite à une résolution recommandée par l’UNESCO, cette journée commémore une noble idée – celle d’une presse libre, indépendante et pluraliste. Pourtant, alors que le monde se trouve confronté à une crise environnementale sans précédent, le thème de cette année semble être une cruelle moquerie. En effet, alors que les médias devraient jouer un rôle crucial dans la sensibilisation et l’action face à cette crise, la réalité est bien différente. Au lieu de cela, les voix dissidentes sont muselées, la liberté d’expression est bafouée et le journalisme est souvent réduit à un outil de propagande au service des intérêts politiques.
Ainsi, tandis que les discours officiels célèbrent la liberté de la presse, la triste réalité est que cette liberté demeure un mirage pour de nombreux journalistes à travers le monde surtout dans notre pays l’Algérie.