Sous les directives du ministre des Finances, Laaziz Faid, l’importance de la qualité des données de l’ONS a été réitérée le 9 mai dernier.
Depuis son réintégration au sein du ministère des Finances il y a plus d’un mois, l’Office national des statistiques est appelé à se transformer et à se moderniser. Ces changements sont cruciaux alors que l’économie nationale, en quête de développement et de stratégies sectorielles, dépend de données précises et bien élaborées pour prendre des décisions éclairées.
Cela est particulièrement crucial pour l’élaboration de politiques visant à combattre le chômage et le secteur informel, des problèmes persistants dans l’économie nationale.
L’absence de données statistiques fiables et régulièrement mises à jour retarde la prise en charge efficace de ces questions, tout comme d’autres. La récente visite du ministre des Finances, Laaziz Faid, au siège de l’office, a souligné cette nécessité à travers les instructions et orientations données aux cadres de l’ONS.
Laaziz Faid a particulièrement mis l’accent sur l’amélioration de la qualité des données de l’office afin de garantir l’élaboration de politiques publiques fondées sur des données statistiques fiables, conformément aux normes internationales.
Cela met en lumière l’importance de la précision dans la collecte et l’analyse des données statistiques, un aspect crucial pour garantir leur fiabilité et leur utilité. Cependant, il reste des défis à surmonter, notamment en termes d’irrégularité dans la publication des données et les retards dans la diffusion des résultats d’enquêtes importantes.
Le ministre a donné des instructions pour lancer l’enquête nationale sur l’emploi pour l’année 2024 et rendre publiques les statistiques de l’état civil pour les années 2020-2023, ainsi que pour publier les résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Cependant, les retards dans la publication des résultats du RGPH soulèvent des questions sur les capacités de l’ONS à remplir ses missions et à répondre aux attentes des pouvoirs publics en termes de données. La question de savoir si le transfert de l’Office sous la tutelle des Finances résoudra ces problèmes reste ouverte.