Une frénésie pour le tourisme s’empare actuellement des cercles dirigeants en Algérie, avec un désir manifeste de positionner le pays comme une destination de choix pour les touristes étrangers, les amateurs de golf et les visiteurs africains. Ironiquement, ces mêmes responsables ont auparavant ridiculisé des destinations touristiques voisines telles que l’Égypte, la Tunisie et le Maroc, les décrivant respectivement comme des havres de danse et de prostitution, de « Drobka » et de mendicité.
Aujourd’hui, ils s’efforcent de dynamiser le secteur touristique national, bien que les ressources naturelles de l’Algérie pourraient suffire à plusieurs générations si elles étaient correctement exploitées et que la richesse était équitablement distribuée. Cependant, la simple réussite touristique de pays arabes voisins ne suffit pas à satisfaire ces dirigeants, qui veulent leur part du gâteau, affirmant ainsi le statut de l’Algérie en tant que pays sûr et attractif pour les visiteurs.
Paradoxalement, alors que nous accusons souvent nos voisins d’envoyer leurs filles dans les pays du Golfe pour la prostitution, la vérité révèle que les réseaux de prostitution algériens s’étendent dans ces mêmes pays, dirigés par des Algériens sous l’égide des généraux. Les chiffres documentent une présence considérable de femmes algériennes dans ces réseaux, estimées à 1,7 million de prostituées et de déviants, uniquement dans les pays du Golfe. Cette réputation se propage également en Turquie et en Europe, associant l’Algérie à la prostitution et au sexe.
En ce qui concerne le tourisme en Algérie, les enfants des Libyens, des Africains, des Golfeurs, des Chinois, des Syriens, des Palestiniens et d’autres nationalités se retrouvent souvent soit dans des bidonvilles débordants de détritus, soit s’intègrent dans une société algérienne marquée par les familles monoparentales et de nombreux enfants illégitimes. La montée des associations homosexuelles, souvent ignorée, montre une nouvelle facette de ce tourisme en pleine expansion. Face à cette réalité, les généraux ont autorisé la construction de stations touristiques axées sur le plaisir sexuel, financées par le Qatar dans l’espoir d’attirer dix millions de touristes.