La mise en place du plan de redressement de l’Eniem et la revitalisation du projet d’une usine de fabrication de transformateurs haute puissance, mené par l’entreprise Electo Industrie (ex-Enel de Freha) en partenariat avec une société indienne, ont été au cœur de la visite du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique lors de sa visite de terrain lundi. Le ministre a également rendu visite à deux autres unités appartenant à des promoteurs privés, l’une spécialisée dans les médicaments et l’autre dans la céramique, toutes deux situées dans la zone d’activité de Freha, à une vingtaine de kilomètres de Tizi Ouzou.
À l’Eniem, qui était au bord de la cessation de paiement avec une dette d’environ 8 milliards de dinars, le ministre a apporté une nouvelle positive saluée par les représentants des travailleurs. En effet, il a annoncé que l’État a débloqué plus de 3 500 milliards de dinars pour soutenir le plan de relance et la reprise de la production au sein des unités froid et cuisson, lancée il y a deux mois.
Le ministre a souligné l’importance de la performance pour les dirigeants de l’Eniem afin de garantir la pérennité de l’entreprise, conformément aux instructions du Président de la République. Il a également évoqué les partenariats avec des groupes chinois, turcs et libanais dans le cadre du redéploiement de l’entreprise.
Concernant l’ex-Enel, spécialisée dans les transformateurs et confrontée à des problèmes de vente, le ministre a exprimé son désappointement quant au retard considérable du projet d’usine de fabrication de transformateurs haute tension. Il a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative pour identifier les responsabilités du retard de 36 mois dans le lancement du chantier.
Le ministre a exprimé des doutes quant à la compétitivité du produit final et a souligné les incohérences de l’investissement, exhortant les responsables à ne pas priver l’économie nationale et la région d’un projet générateur d’emplois et de richesses.