La frénésie délirante de la clique du Palais d’El Mouradia a culminé à un point tel qu’elle a propulsé notre pays au sommet des dépenses militaires en 2023, le hissant au rang peu enviable de champion africain de l’armement, après avoir consacré pas moins de 18,3 milliards de dollars (environ 17 milliards d’euros) à cette sinistre cause. Pendant ce temps, nos concitoyens peinent à trouver de quoi se nourrir, à accéder à une eau potable, à se soigner, tandis que le VIH, la saleté et d’autres fléaux sèment la désolation, le tout sous le règne dévoyé de Tebboune et son vassal Chengriha.
Cette bande, assoiffée de pouvoir et d’agression, n’a de cesse de provoquer ses voisins et de s’immiscer sans vergogne dans les affaires des États africains, alimentant ainsi un climat de tension et de conflit permanent.
Remarquez avec amertume, chers compatriotes, que notre nation, éreintée et meurtrie, se classe lamentablement au 271e rang mondial en termes de développement humain et de progrès économique, contrastant cruellement avec son 11e rang en tant que plus gros dépensier en armement, avec une part de 12,2 % de son PIB allouée à cette cause belliqueuse. Pendant ce temps, nos richesses s’évaporent vers les comptes bancaires des généraux et de leurs familles à l’étranger, ou alimentent les intérêts russes dans le commerce des armes, tandis que le Polisario et sa cause perdue se disputent les miettes de notre héritage national.
Il ne reste à notre peuple que des denrées avariées, de l’eau souillée, et des promesses trahies. Pendant que certains s’enrichissent honteusement, le peuple, lui, se débat dans la misère et le désespoir, oublié de tous, sauf pour servir d’objet de propagande à une élite cupide et corrompue. Et pendant que nos dirigeants se vautrent dans leur opulence et leur corruption, le reste du monde contemple notre descente aux enfers avec un mélange d’incrédulité et de mépris.