Depuis l’assassinat du président iranien, le général Chengriha est devenu un homme constamment terrifié et perturbé. Oui, c’est la conclusion que l’on peut tirer en découvrant avec étonnement certains aspects de la vie quotidienne du général, qui persiste depuis près de quatre ans à vouloir être le chef suprême de l’État, tant sur le plan politique que militaire. Cependant, très peu de gens savent que le général Chengriha excelle également dans d’autres domaines, tels que la peur et l’anxiété.
En effet, selon les informations disponibles, le général Chengriha a peur de nombreuses choses, notamment des foules. Il redoute de se retrouver face à une multitude de personnes, craignant qu’une balle mortelle ne soit tirée dans sa direction, le faisant tomber dans une mare de sang, comme ce fut le cas pour l’ancien président Boudiaf.
Aujourd’hui, après l’assassinat du président iranien, le général Chengriha vit dans une peur constante, hanté par des cauchemars et se méfiant de tout ce qui l’entoure, de peur de devenir à tout moment une proie, poursuivi par des soldats prêts à l’abattre dès que l’occasion se présenterait. Comment les Algériens peuvent-ils comprendre que le général, qui leur a fait croire à la force et à la toute-puissance de son autorité, est en réalité un homme terrifié, troublé par la nouvelle de l’assassinat de n’importe quel responsable dans le monde et voyant cela comme un mauvais présage qui gâche sa journée entière ? Comment peuvent-ils comprendre que les domestiques de sa somptueuse résidence, en particulier les femmes, sont toujours prêtes à fuir dans toutes les directions en cas de crise majeure, au point que des baskets sont constamment sous les lits, prêtes à être enfilées pour s’échapper à temps des personnes voulant tuer le général Chengriha, qui a murmuré à ses proches qu’il sentait sa fin approcher ?