Tout le monde en Algérie sait que les conditions d’apaisement et de dialogue avant les élections ne sont toujours pas réunies. Et tout le monde se demande pourquoi le chef de la bande le « Big Boss », Gaid Salah, devrait savoir qu’il est impossible d’aller aux élections sans la chute de toute sa bande, y compris lui même.
Qu’est-ce que cela signifie d’aller aux élections et la bande est toujours au pouvoir ? Est-ce que Gaid Salah veut faire de nous une risée de l’histoire? Un peuple a sorti manifester pendant plus de sept mois pour reproduire encore une fois la même bande de vampires, qui sucent le sang du peuple, est toujours au pouvoir.
En fait, il n’y a plus de barrière pour la confrontation directe entre le peuple et le général Gaid Saleh qui a épuisé tous ses masques pour contourner et induire le peuple en erreur. Ce gros dictateur refuse toutes les revendications du peuple et il ne veut ni rendre le pouvoir ni libérer les prisonniers innocents. Il rejette toutes les propositions et initiatives. Son seul souci est d’organiser les élections pour imposer un nouveau président marionnette comme l’ont fait déjà les généraux avant lui en imposant Abdelaziz Bouteflika et les autres présidents qui l’ont précédé.
En effet, depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, l’équation n’a pas changé, les généraux tiennent toujours le gouvernail du pays, la seule chose que les Algériens considèrent comme un changement est l’ampleur de la confrontation. Ils sont d’un côté et les chefs de l’armée de l’autre et il n’y a pas de barrière entre eux.
En outre, le peuple a révolté et il a annoncé son refus à la continuation du gouvernement de cette bande au pouvoir. Le peuple a affirmé qu’il ne discutera que du départ du système des généraux et qu’il va faire chuter toute tentative de contourner ses revendications. Cependant l’autorité rejette ces revendications populaires et ne sait pas que le rapport de force a changé en faveur du peuple et le temps a également changé en faveur du peuple et non en faveur des généraux suceurs de sang.
Il y a une société civile qui se réunit, dialogue et veut faire des suggestions. Et le peuple est conscient et évalue les propositions et refuse toute tentative de reproduire le système, peu importe son auteur.
En fait, la crise n’est pas au niveau du peuple mais au niveau des généraux, parce que le peuple est maintenant libéré et a regagné le terrain et a exprimé son opinion avec force et détermination comme il a annoncé vendredi dernier, pas de retraite ni de capitulation avant la destitution de toute la bande de généraux.