Lors du premier test et avant l’expiration du délai de dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle en Algérie, l’examen de la collecte des signatures a constitué un obstacle pour de nombreux candidats potentiels. En effet, jusqu’à présent, seules 4 personnalités sur 35 candidats potentiels ont réussi à atteindre le seuil légal leur permettant de participer à la course électorale. L’autorité indépendante des élections a annoncé que la date limite de dépôt des déclarations de candidature pour l’élection présidentielle, prévue pour le 7 septembre prochain, est fixée à minuit le jeudi suivant. La commission a publié un communiqué concernant la poursuite du dépôt des déclarations de candidature par ceux qui ont retiré les formulaires de collecte des signatures individuelles.
L’Autorité nationale indépendante des élections a déclaré que « le dépôt de la demande d’inscription par le candidat lui-même auprès du président de l’Autorité nationale indépendante des élections, en échange d’un reçu, constitue une déclaration de candidature à la présidence de la République ». Le nombre de candidats à l’élection présidentielle algérienne s’élève à 35 personnes aspirant à atteindre le palais d’El Mouradia, siège du pouvoir. Le président fantoche Abdelmadjid Tebboune, marionnette des généraux, est la personnalité la plus en vue et la plus proche du siège présidentiel, ayant réussi à rassembler les signatures malgré son annonce tardive de candidature. Une coalition de trois partis pro-régime s’est chargée de la collecte des signatures en faveur de Tebboune, incluant le parti du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir, qui a annoncé avoir reçu la première tranche des formulaires signés par les partisans du parti. Ces obstacles ont été l’une des raisons du retrait de la dirigeante du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, de la course présidentielle. Elle a protesté contre le processus électoral et accusé l’Autorité nationale indépendante des élections de dissimuler les voix des citoyens en faveur du président actuel, qualifiant la campagne électorale actuelle de « farce ratée » pour dissimuler la collecte des signatures et favoriser le président fantoche actuel, Tebboune.