Dans une nouvelle comédie où la mafia se moque de l’esprit du peuple trompé, le procureur général du Conseil judiciaire a ouvert une enquête sur un “scandale” mettant en cause trois lièvres de la course présidentielle, qui cherchent à assurer la victoire du candidat marionnette Tebboune pour les élections présidentielles prévues le 7 septembre prochain. Ils sont accusés d’avoir acheté les signatures de parlementaires et d’élus locaux, selon les dires du procureur général.
Le procureur général, Lotfi Boujemaa, a révélé que plus de 50 élus ont avoué avoir reçu des sommes d’argent comprises entre 20 000 et 30 000 dinars (entre 85 et 125 euros) en échange de leur soutien pour les candidats.
Lors d’une conférence de presse à Alger, il a précisé que « les enquêtes ont été menées par les services d’enquête judiciaire de la Direction générale de la sécurité intérieure ». Dix intermédiaires ont été entendus, dont la plupart ont reconnu avoir reçu de l’argent. L’enquête préliminaire a révélé l’implication de trois candidats, bien que le responsable judiciaire n’ait pas divulgué leurs noms. Cependant, des sources proches affirment depuis quelques jours que la femme d’affaires Saïda Naghza, exclue de la course électorale, figure sur la liste. Ce que les citoyens ignorent, c’est si ces candidats ont donné de l’argent aux électeurs pour les convaincre de voter pour eux, comme le prétend l’autorité militaire. Bien que ces trois candidats soient connus pour leur loyauté totale envers Tebboune et la mafia, ce dernier ne paye ni argent ni pots-de-vin, et personne du peuple libre ne vote pour lui. Malgré cela, il remporte les élections haut la main après que la mafia ait nettoyé la campagne électorale présidentielle de tous les concurrents du président autoproclamé, fabriquant des accusations contre quiconque parmi les candidats et excluant les électeurs honnêtes pour laisser le champ libre au déviant Tebboune. Il ne reste plus que quelques candidats faciles à manipuler et à éliminer, principalement des partisans du régime militaire injuste. La mafia au pouvoir pêche en eaux troubles, et Tebboune ne quittera le Palais de la Présidence que sur un fauteuil roulant ou dans un cercueil, comme ses prédécesseurs.