Nous avons dit précédemment, et nos parents et grands-parents l’ont dit avant nous, que la raison de notre perte et de la perte de l’Algérie est la question du Sahara Occidental, où nous ne possédons ni un mètre carré ni un grain de sable. Pourtant, la bande au pouvoir s’efforce de s’emparer des terres des voisins, et cela ne s’arrête pas seulement au Royaume du Maroc, mais aussi à nos voisines libyenne, tunisienne et malienne, comme si notre espace continental ne suffisait pas. Les vieillards du palais d’El Mouradia ne trouvent pas d’argent et de richesses abondantes qui, si elles étaient exploitées correctement, feraient que nous rivalisent aujourd’hui avec les pays européens développés et tous les pays du Golfe, et même que nous les surpassons, car nous avons une importante jeunesse, mais malheureusement préoccupée par le fait de grossir leurs derrières et de courir après les salons de beauté et de coiffure.
La reconnaissance des États-Unis d’Amérique du Sahara Occidental comme marocain est passée inaperçue, et nous n’avons pas vu la bande retirer notre vaillant ambassadeur de Washington ni menacer l’Amérique de représailles. Mais avec la reconnaissance du Royaume d’Espagne de la marocanité du Sahara, le régime en déliquescence s’est mis à rugir et à gesticuler dans le vide. Il a donc retiré l’ambassadeur, puis est revenu, et nous avons été punis, pardon, je veux dire, l’Espagne nous a punis en suspendant l’importation de produits alimentaires et de boissons, de viande fraîche et de produits de base tels que les légumes et les fruits. Ce fut le coup fatal pour le peuple malheureux, pardon, je veux dire pour le Royaume d’Espagne. Les files d’attente ont fleuri chez nous, et nous sommes devenus comme les pays asiatiques, non pas dans le progrès et l’épanouissement, mais en mangeant tout ce qui rampe sur terre et vole dans le ciel, comme des insectes, des rats, des chiens, des ânes, des chats, et d’autres animaux. Nous buvons aussi de l’eau usée. C’est pourquoi le peuple demande aux vieillards du palais d’El Mouradia de ne pas punir la France, car finalement le coup et le choc se retourneront contre le peuple malheureux, entraînant ruine et destruction. Si nous suspendons l’importation de produits agricoles, médicaux et de première nécessité de France, comme nous l’avons fait avec l’Espagne et d’autres, sache, cher citoyen malheureux, que cela sera alors une guerre acharnée en Algérie, où le fort mangera le faible, car en réalité, la bande ne peut pas punir les grandes puissances, mais elle peut affamer et appauvrir le peuple malheureux.