Pour la deuxième fois en un an, les escaliers d’un des 41 bâtiments de la cité des 630 logements « Volani » se sont effondrés en raison de la corrosion, provoquant une vive inquiétude parmi les résidents, notamment ceux du bâtiment n°34. Malgré les réparations effectuées par l’OPGI, des signes de dégradation sont visibles dans plusieurs bâtiments, avec des structures métalliques corrodées et des problèmes d’étanchéité.
Construite dans les années 1980 et livrée en 1984, cette cité, initialement destinée aux travailleurs de certaines entreprises publiques dissoutes, souffre aujourd’hui de matériaux de mauvaise qualité. Une expertise commandée par le ministère de l’Habitat pour évaluer la toxicité des matériaux utilisés n’a pas été rendue publique. Sous la gouvernance du wali Abdeslam Bentouati, un programme de substitution avait été envisagé, mais des problèmes, tels que l’absence de logements F4, ont limité son succès. Les hésitations des autorités et l’augmentation des marchés informels autour du site compliquent encore la situation.