La 33e marche de manifestation des étudiants à Alger, a connu, aujourd’hui 8 octobre une violence particulière de la part des forces de l’ordre . Plusieurs interpellations ont été effectuées par les policiers parmi les étudiants et les personnes âgées ayant rejoint la marche.
Les policiers fortement déployés à travers les rues empruntées habituellement par le cortège des étudiants et d’autres citoyens, ont tenté d’empêcher la marche en usant les matraques pour disperser les foules. Les personnes âgées n’ont pas échappées à la violence policière.
« Scènes surréalistes à la rue Ali Boumendjel, la police interpelle sans distinction des dizaines de personnes notamment des personnes âgées, même les manifestants qui ont quitté le cortège sont pourchassés et arrêtés », écrit le journaliste Khaled Drareni sur Twitter. Selon lui, une « centaine d’interpellations au minimum au centre d’Alger, square Port-Saïd, place des Martyrs et rue Larbi Benmhidi ».
Dans un communiqué publié aujourd’hui, Le RCD a dénoncé « l’usage de la violence contre des manifestants pacifiques et exige la libération de toutes les personnes interpellées par les forces de répression ». « Des dizaines d’arrestations parmi les manifestants et de nombreux blessés ont été enregistrés », affirme le parti
C’est la première fois depuis le début du mouvement que la police réprime violemment la marche des étudiants. Cela intervient après les nombreuses arrestations effectuées ces derniers jours notamment des militants de RAJ.