Le sélectionneur de la Tunisie, Kaïs Yaâkoubi, a déclenché une véritable tempête médiatique en accusant l’Algérie de déployer des moyens financiers conséquents pour convaincre les joueurs binationaux de représenter les Verts. Lors d’une conférence de presse, il a pris Amine Gouiri comme exemple, laissant entendre que ces recrutements ne seraient pas « gratuits ».
Cette déclaration survient dans un climat difficile pour la sélection tunisienne, déjà critiquée pour ses récentes performances. Malgré une qualification pour la CAN 2025, les défaites contre les Comores et la Gambie ont amplifié les frustrations. Yaâkoubi a dénoncé des problèmes logistiques et financiers, pointant un manque de soutien et un environnement défavorable au succès.
Dans un ton acerbe, Yaâkoubi a révélé avoir entendu des anecdotes troublantes concernant les méthodes de l’Algérie pour attirer des binationaux :
« Vous croyez que l’Algérie ramène des joueurs comme Amine Gouiri gratuitement ? Absolument pas. Le pays voisin met le paquet. »
Ces propos, soutenus par des confidences anonymes, remettent en question les pratiques de la Fédération algérienne de football et pourraient provoquer une controverse majeure.
L’Algérie, qui a récemment intégré plusieurs talents binationaux, semble suivre une stratégie assumée pour renforcer sa sélection. Si les affirmations de Yaâkoubi s’avéraient fondées, elles soulèveraient des interrogations éthiques et des critiques sur la politique sportive dans la région.
En attendant une éventuelle réaction de la Fédération algérienne, ces accusations pourraient exacerber les tensions entre deux nations déjà rivales sur le plan footballistique.