Avec le début de la nouvelle année, nos sources ont rapporté que le véritable dirigeant du pays, le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a pris une décision de relever 54 responsables de l’armée et des services de renseignement dans une mesure préventive contre tout coup d’État au sein des institutions militaires et de renseignement. Cela fait suite à une tentative d’assassinat ratée contre l’un de ses proches, le général de division Mustapha Smaali, commandant des forces terrestres, où un engin explosif a explosé à quelques centaines de mètres, placé parmi les arbres sur le passage du quartier général des forces terrestres, rue Didouche-Mourad.
Le limogeage de ce nombre de responsables militaires et de renseignement intervient après que le général Chengriha a déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité la semaine dernière que les pires ennemis de la nation se trouvent au sein des institutions militaires et de renseignement. Plusieurs rapports internationaux avaient déjà soulevé la question des conflits sanglants au sein de l’armée algérienne après la prise de pouvoir par le clan Chengriha et l’effondrement rapide du clan du général Ahmed Gaïd Salah et du général Toufik. Des photos et des vidéos sur Internet, il y a deux mois, montraient des soldats échangeant des tirs entre eux, tandis que d’autres troquaient leurs uniformes militaires pour des vêtements civils avant de fuir leurs camps dans la sixième région militaire. Les caméras des citoyens ont également montré des convois militaires se dirigeant vers la première région militaire avec tout leur équipement et leurs armes.
Cependant, la tentative d’assassinat de l’ami de Chengriha, Mustapha Smaali, commandant des forces terrestres, qui occupait depuis septembre 2018 le poste de commandant de la troisième région militaire, l’une des six régions militaires et l’une des plus sensibles en raison de sa proximité avec le Maroc et abritant le commandement du Front Polisario à Tindouf, coïncide avec la nomination de Smaali au poste de commandant des forces terrestres et la nomination par le président Tebboune du général Saïd Chengriha au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Défense, un nouveau poste.