Les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle période de tensions. Le gouvernement français, sous la présidence d’Emmanuel Macron, a décidé de maintenir le renouvellement des titres de séjour de plus de 23 000 ressortissants algériens, invoquant des raisons de sécurité nationale.
Selon des sources proches du ministère de l’Intérieur dirigé par Bruno Retailleau, cette suspension concerne à la fois les titres de séjour de courte durée (un an) et de longue durée (dix ans). Les autorités françaises justifient cette mesure par la nécessité d’effectuer des contrôles approfondis afin de détecter d’éventuelles menaces pour la sécurité publique.
Les services de renseignement français ont ainsi lancé des enquêtes administratives, sociales et économiques sur les Algériens concernés. Parmi les profils visés figurent :Les individus soupçonnés d’avoir des liens avec les autorités algériennes et pouvant influencer sur les relations diplomatiques.
Les personnes repérées pour des comportements religieux ou extrémistes suspects.Les militants anti-français opèrent sur Internet.Et les bénéficiaires d’aides sociales en France qui voyagent fréquemment en Algérie, peuvent être soupçonnés de fraude.
En somme, les autorités françaises scrutent attentivement la situation de nombreux ressortissants algériens afin d’identifier d’éventuelles menaces pesant sur l’ordre public, des détournements d’aides sociales ou encore des comportements communautaristes jugés incompatibles avec la cohésion nationale.Cette décision intervient dans un contexte où la France tente de faire pression sur l’Algérie afin qu’elle accepte le retour de ses ressortissants sous le coup d’une expulsion. L’exemple de l’influenceur Doualemn, expulsé pour incitation à la haine, illustre la volonté du gouvernement français de renforcer sa politique migratoire.
Bruno Retailleau est même menacé de réduire le nombre de visas Schengen accordés aux Algériens (274 000 en 2023) si Alger refuse de coopérer. De plus, une révision de l’accord bilatéral de 1968, qui facilite l’accès des Algériens aux visas français, est désormais envisagée.