Washington, 25 novembre 2025 –Lundi soir, dans le Bureau ovale, Donald Trump ,le 47ᵉ président des États-Unis a signé un décret historique visant à classer officiellement les branches des Frères musulmans en Égypte, au Liban et en Jordanie comme « organisations terroristes étrangères » (FTO) et « terroristes globaux spécialement désignés » (SDGT).
Cette décision ouvre la voie à un arsenal de sanctions sans précédent : gel des avoirs, interdiction d’accès au territoire américain, poursuites pénales pour tout soutien direct ou indirect. Aux yeux de Washington, les Frères musulmans cessent d’être une simple organisation politique : ils deviennent une menace existentielle pour la sécurité américaine et régionale.
Le décret accuse ces branches de « commettre, encourager ou soutenir des campagnes de violence et de déstabilisation » affectant « leurs propres régions, les citoyens américains et les intérêts américains ». Traduction concrète : roquettes tirées depuis le Liban, caches d’armes en Jordanie, appels au jihad post-7 octobre en Égypte. Marco Rubio au Département d’État et Scott Bessent au Trésor disposent de 30 jours pour finaliser le dossier. Ensuite, Washington pourra geler les avoirs, refuser les visas et traquer les donateurs jusqu’en Europe.
Cette offensive s’inscrit dans une logique de continuité avec les pressions exercées depuis 2017 par l’Égypte et l’Arabie saoudite, bloquées par l’administration Biden, craignant de stigmatiser les musulmans « modérés ». Avec ce décret, Trump réactive et amplifie sa stratégie anti-Frères musulmans, coordonnée avec ses alliés sunnites.
Au Liban, la branche locale est accusée d’avoir servi de supplétif au Hamas et au Hezbollah. En Jordanie, le Front d’action islamique, vitrine politique des Frères, est désormais traité comme une cinquième colonne. En Égypte, berceau historique de la Confrérie fondée en 1928, l’organisation, déjà interdite depuis le coup d’État de 2013, sera bientôt asphyxiée financièrement par Washington.
L’onde de choc se propage jusqu’en Europe. Les gouvernements, dont la France, pourront s’appuyer sur les listes américaines pour accélérer expulsions et gel des actifs liés aux Frères musulmans. Les diasporas savent désormais que tout soutien financier vers Le Caire, Beyrouth ou Amman peut entraîner des sanctions pénales sévères.
Les Frères musulmans dénoncent une « guerre contre l’islam ». Pour Trump et ses alliés, c’est la fin de toute ambiguïté : financer, héberger ou soutenir ces branches n’est plus un acte neutre. C’est un acte hostile.
La machine est lancée. Et cette fois, elle ne s’arrêtera pas. Le Moyen-Orient entre dans une nouvelle ère où Washington entend imposer sa loi sur les plans militaire, financier et idéologique, et où les Frères musulmans, jadis tolérés comme acteurs politiques, sont désormais déclarés hors-la-loi à l’échelle internationale.

























