L’Algérie est aujourd’hui l’un des pays les plus isolés de la planète, juste derrière la Corée du Nord et le Venezuela, Abdelmadjid Tebboune, le chien des généraux, a laissé entendre dans sa dernière apparition médiatique que le pays se dirige tout droit vers la faillite. Une confession indirecte qui confirme les rapports internationaux affirmant que l’économie algérienne approche dangereusement du point de rupture.
Les analystes soulignent que d’ici la fin de l’année, l’Algérie subira des répercussions lourdes en raison de ses crises diplomatiques avec les pays voisins, auxquelles s’ajoutent l’effondrement continu des prix des hydrocarbures et la sécheresse qui frappe le pays. Les économistes prévoient ainsi une récession pour la première fois depuis plus de vingt ans, annonçant un basculement brutal pour un pays qui a longtemps survécu grâce à sa rente énergétique. Les rapports détaillent également une dégradation inquiétante du double déficit algérien, qui entraînera une explosion des besoins de financement. La demande de financement extérieur ne cesse d’augmenter, ce qui met en évidence l’urgence de renforcer les réserves en devises, aujourd’hui insuffisantes face aux perspectives de crise.
Selon la Banque mondiale, la dette extérieure de l’Algérie et celle de l’État central augmenteront encore, tout en restant officiellement « soutenables ». Mais les prévisions demeurent fragiles et exposées aux risques liés à la poursuite de la chute de la demande mondiale en hydrocarbures algériens. Les experts avertissent que si cette tendance se prolonge, l’économie du pays pourrait entrer dans une zone de turbulences dont elle ne se relèvera pas facilement.
Les rapports indiquent également que le blocus diplomatique et économique imposé par les pays voisins aura un impact direct et profond sur l’économie algérienne. La détérioration du commerce extérieur, la baisse de la demande internationale en gaz et en pétrole, la contraction de l’offre et de la demande internes due aux restrictions, ainsi que la baisse continue des prix du pétrole, constituent autant de facteurs qui accentuent l’asphyxie économique du pays. Les observateurs estiment que l’Algérie paie aujourd’hui le prix de son isolement diplomatique, devenu une réalité que les discours officiels ne parviennent plus à masquer.
Face à cette situation critique, les économistes appellent le gouvernement à résoudre en urgence ses tensions avec les pays voisins et à engager des réformes structurelles profondes. Ils exigent plus de transparence concernant la dette publique, ainsi que la restructuration des entreprises étatiques, devenues un fardeau financier ingérable. Selon eux, seule une révision complète du modèle économique actuel peut permettre au pays d’éviter un effondrement total.
L’effondrement de la demande mondiale en gaz et en pétrole portera, selon ces rapports, un coup direct à l’Algérie. Les transferts régionaux, les investissements étrangers et les flux de capitaux devraient reculer de manière significative, aggravant un climat économique déjà lourd. Le tout intervient dans un contexte où la région du Maghreb et de l’Afrique du Nord connaissait déjà un ralentissement du taux de croissance avant même les chocs actuels. Pour l’Algérie, ces nouvelles secousses risquent d’amplifier une crise qui, de l’avis des experts, n’en est qu’à son début.



























