Mardi 2 décembre 2025, les cours du pétrole sont restés étonnamment stables en début de séance, alors que le marché évolue sous l’influence de plusieurs facteurs géopolitiques et économiques. Les attaques de drones ukrainiens contre des infrastructures énergétiques russes, la montée des tensions entre les États-Unis et le Venezuela, et l’attente des données hebdomadaires sur les stocks de carburant américains créent un climat d’incertitude pour les investisseurs.
Au moment de l’ouverture des échanges, le Brent s’échangeait à 63,24 dollars le baril, en légère hausse de 7 cents, tandis que le WTI atteignait 59,42 dollars, soit une progression de 10 cents. Les deux références avaient déjà enregistré des gains supérieurs à 1 % la veille, le WTI s’approchant de ses niveaux les plus élevés des deux dernières semaines.
Les analystes soulignent que le marché surveille de près la rencontre prévue mardi à Moscou entre l’émissaire américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Selon les analystes, les décisions ou annonces qui pourraient découler de cette rencontre auront un impact immédiat sur la perception du risque en mer Noire et sur les perspectives d’approvisionnement en pétrole russe.
Parallèlement, selon les analystes, le marché reste attentif à l’évolution des tensions au Venezuela. Même si un conflit généralisé semble peu probable, l’instabilité intérieure pourrait affecter la production et les exportations pétrolières. Les discussions américaines visant à accroître la pression sur Caracas, notamment en fermant l’espace aérien, renforcent cette vigilance.
En Ukraine, le président Volodymyr Zelensky insiste sur la nécessité de préserver la souveraineté du pays et d’obtenir des garanties solides de sécurité, tandis que les négociations diplomatiques avec la Russie restent délicates. Selon les analystes, la prolongation du conflit ou un nouvel incident pourrait relancer la volatilité sur les marchés du diesel et du gazole.
La récente décision de l’OPEP+ de confirmer une légère hausse de la production pour décembre, tout en ne prévoyant pas d’augmentation de l’offre au premier trimestre 2026, est perçue comme un signal de soutien aux prix à court terme. Selon les analystes, cette gestion prudente de l’offre contribue à stabiliser le marché malgré les incertitudes géopolitiques.
Aux États-Unis, les stocks de pétrole brut ont légèrement diminué, tandis que les stocks de produits raffinés ont augmenté, créant un contexte mitigé qui explique la prudence des opérateurs face aux données hebdomadaires.



























