Le président du conseil d’administration de la JS Kabylie (JSK), El Hadi Ould Ali, a lancé un avertissement sans équivoque contre le projet séparatiste porté par Ferhat Mehenni et le MAK. Ancien leader historique du Mouvement culturel berbère (MCB), il qualifie cette initiative de « dérive dangereuse » et de « danger illusoire », soulignant qu’elle est vouée à l’échec et qu’elle s’oppose aux valeurs historiques de la Kabylie et de l’Algérie.
« La Kabylie n’a jamais été une région qui se détourne de la nation. Depuis la résistance anticoloniale jusqu’aux combats pour la démocratie et les libertés, elle a toujours incarné un moteur de progrès pour toute l’Algérie », affirme Ould Ali, rappelant le rôle central de cette région dans la construction et la défense de l’unité nationale.
Pour lui, la défense de la langue et de l’identité amazighes – combat qu’il a porté pendant des décennies au sein du MCB – ne peut en aucun cas servir de prétexte à la division ou à la sécession. « Réduire la cause amazighe à un projet autonomiste ou indépendantiste constitue une trahison de son histoire et de ses valeurs profondes », avertit-il, mettant en garde contre le risque d’instrumentalisation par des acteurs étrangers cherchant à fragiliser l’Algérie.
Cette prise de position survient alors que le MAK, classé organisation terroriste par les autorités algériennes depuis 2021, multiplie ses actions symboliques et ses déclarations provocatrices à l’étranger.
Hier,, malgré l’interdiction initi Malgré l’interdiction initiale par la préfecture des Yvelines d’un rassemblement à Versailles, le mouvement a organisé une cérémonie privée à Paris, où Ferhat Mehenni a proclamé unilatéralement l’indépendance de la Kabylie, qu’il a rebaptisée « République fédérale de Kabylie ».
Si cet acte demeure symbolique et dépourvu de conséquences concrètes sur le terrain, il a été salué par les partisans du MAK et critiqué comme une provocation par les autorités algériennes ainsi que par de nombreuses voix en Kabylie attachées à l’unité nationale. Cette proclamation reste hautement controversée, largement rejetée en Algérie



























