La police tunisienne a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestations qui se sont déclenchées lundi à jemla dans le centre de la Tunisie. Le troisième jour des manifestations enregistrées après qu’un jeune homme , Abdulwahab al-Hablani, âgé de 25 ans, se soit immolé par le feu pour protester contre le gouvernement tunisien à cause du chômage, la pauvreté et le manque de moyens de subsistance pour sa famille. Les manifestants ont estimé que les autorités n’avaient pas réussi à améliorer le niveau de vie de la population, ni à instaurer la justice sociale.
La ville a été témoin d’un état d’ébullition et de tensions mardi soir, qui se sont transformés en affrontements violents entre les habitants et la police. Les manifestations devraient s’étendre aux zones voisines
Al-Qamoudi, qui appartient au Parti du Mouvement populaire, a déclaré que les manifestations en cours avaient suscité une « réaction violente » de la part de la police, qui a arrêté des dizaines de manifestants, fait irruption dans des maisons, des magasins et des cafés et en a vandalisé le contenu. Blessures dues à l’utilisation intensive et irrationnelle de gaz lacrymogènes
En ajoutant que l’incident d’Abdel Wahab al-Hablani « révèle la fragile réalité du développement dans le gouvernorat de Sidi Bouzid en général et dans la ville de Jemla en particulier. « Il est diplômé et attend depuis 2011 que les gouvernements qui se sont succédé aient tenu leurs promesses d’emploi ».
Al-Qamoudi, a accordé le manque de développement dans la région, ainsi que le manque de services de base tels que la santé, qui souffre de l’insuffisance d’équipement et de personnel médical, ainsi que le secteur de l’éducation, Il se plaint de divers problèmes tel que l’absence du matériel nécessaire à l’enseignement.
Cet incident fait pensé a Mohamed Bouazizi un marchand ambulant lorsqu’il s’est brûlé le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, pour protester contre la confiscation de sa marchandise par la police, sa mort a déclenché soit disant le printemps arabe qui a abouti à un soulèvement populaire et le renversement du régime du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier2011.