Dans un instant effrayant, le peuple a prêté serment de poursuivre la lutte pour répondre à leur demande pour «un état de justice et de loi et pour le départ des symboles du régime précédent». Les manifestants ont défilé dans des rassemblements pacifiques qui ont sillonné les rues de différentes wilayas du pays pour exiger un changement fondamental du système et la libération des prisonniers d’opinion et des détenus politiques. Les manifestants ont également brandi des slogans et des bannières pour exige le départ de tous les symboles de l’ancien régime, y compris le dirigeant du pays, Gaid Salah …
Aujourd’hui, si nous nous rappelons du début des manifestations, nous constaterons que Gaid Salah a d’abord essayé de faire face aux demandes du peuple, et quand il a échoué, il l’a adopté à sa manière.
Cet acte a été répété à plusieurs reprises depuis la demande de retirer le cinquième mandat du président déchu Bouteflika de ses fonctions. Tous ses demandes que le chef d’état major a précédemment rejetées et accusées leurs propriétaires de trahison et de chercher à semer le chaos et la ruine dans le pays avant de revenir et de l’adopter.
Le Hirak, promet d’apporter une réforme démocratique après l’élection présidentielle discréditée, il ne sera pas surprenant à l’avenir après le retour de l’élan aux rassemblements populaires que le dictateur Gaid Salah change le cap encore une fois et retire ses accusations, proposant une nouvelle initiative de détour qui maintient la situation telle qu’elle dans le pays et continuer dans le même cercle fermé à l’infini sans présenter les clés de la réussite pour dépasser la crise qui affaiblie l’Algérie de jours en jours.
Malheureusement, l’autorité actuelle n’a pas produit une véritable légitimité révolutionnaire sur le terrain, comme au Soudan. Elle est en mesure de négocier et de plaider pour la réalisation des exigences de la révolution et la force de l’armée, qui est une force régulière, structurée et avec une longue histoire d’oppression du peuple.
Mais notre révolution ne s’est pas arrêtée. Nous voulons une transition vers une véritable démocratie, avec la société civile et les partis politiques… et cette belle révolution, cette révolution pacifique, cette révolution nous y conduira et nous avons déjà remis le chronomètre de notre mouvement a zéro , avec un nouveau souffle plus fort et plus puissant capable d’ arracher et éliminer la dictature du chef d’état-major, le général Ahmed Gaid Salah , l’homme fort du pays, qui a fait porter jeudi une chaussure dorée à Abdelmajid Tebounne, comme dans l’histoire de Cendrillon. Les autres attendent leur tour sous le regard complaisant de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika. Le message implicite pourrait être: « Le général, maître et seigneur du pays, choisit son président préféré pour que tout reste comme il a été toujours».
Estimant que pour que le Hirak accepte l’invitation au dialogue du nouveau président, la libération des détenus sera « une condition indispensable ». Le régime a l’intention de diviser les manifestants. Mais le peuple restera uni dans la rue, nous ne reconnaissons pas ce président.