Les événements au Niger s’accélèrent aprés l’échec de la tentative de coup d’État, orchestré par l’armée, qui a été contrée par la garde présidentielle, deux jours à peine avant que le président Mohamed Bazoum nouvellement élu, prête officiellement serment, alors que sa nomination à la tête de l’Etat est encore très discutée dans le pays.
Et à un moment où la France a annoncé la poursuite de son opération militaire dans les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme dans la région, entre l’appel au calme extérieur et la peur du peuple et le chaos à l’intérieur…
En effet, de nombreux experts considèrent que le système lâche des généraux en Algérie est le chien de garde de la France aux pays du Sahel comme le Mali et le Niger dont des agents français sont arrivées au pouvoir dans ces pays par coups d’État ou même sans élections.
Et c’est effectivement ce qui s’est passé dans le coup d’Etat militaire qui avait renverser le président malien, Ibrahim Aboubakr Keita, qui a indiqué que ses relations de confiance avec la France se sont rompues et que les militaires sont arrivés au pouvoir, lorsque le colonel Assimi Goita qu’il était proche des renseignements algériens s’est présenté à la tête du conseil militaire au pouvoir, car la France refuse la présence de tout parti au gouvernement qui ne soutient pas ses positions, notamment au Niger et au Mali, qui sont considérées comme une de ses zones d’influence les plus importantes. Par conséquent, aucun accord ne peut tenir sur le terrain en absence de soutien français.
Les experts disent qu’avec la présence de groupes terroristes affiliés aux généraux en Algérie, la France n’a pour l’instant rien perdu, étant donné que les régimes des pays du Sahel doivent traiter avec la France, qui a une grande influence sur le continent, et c’est pourquoi la France a ordonné au Premier ministre algerien Abdelaziz Djerad de se déplacer à Niamey, la capitale du Niger, accompagné du ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum pour participer à la cérémonie d’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum, contre lequel, ce groupe de lâches misérables et méprisables, préparaient il y a quelques jours, le coup d’Etat militaire dans le cadre de la politique de la carotte ou le bâton menée par la France.