La baisse du niveau de vie et la hausse des prix alimentent les inquiétudes quant à une explosion sociale en Algérie

Des Experts et des économistes mettent désormais en garde contre une explosion sociale en Algérie. La hausse des prix a suscité la colère populaire ainsi le mécontentement social est plus profond puisque la souffrance des gens a atteint ses limites et prévenue le déclenchement d’une nouvelle révolution semblable à celle d’octobre 1988, au cours de laquelle les Algériens sont descendus dans la rue pour protester contre les conditions de vie désastreuses, en raison de l’augmentation des prix et la baisse du niveau de vie, et ont appelé à des réformes sociales, politiques et économiques et à un engagement gouvernementale sérieux pour stabiliser la situation.
L’impact de la hausse des prix est particulièrement sévère pour les citoyens Algériennes qui consacrent environ une grande partie de leur revenu à des nécessités telles que la nourriture, l’énergie, les taxes gouvernementales locales et les transports publics.
Tous les produits alimentaires, sans exception, ont augmenté de manière significativement supérieure au niveau global des prix, comme, la viande rouge et les légumes frais. De plus, le domaine des services sociaux et médicaux sont encore de longue haleine.
De nombreuses familles à faible revenu ont plus de difficultés qu’il y a un an et sont presque dans une situation désespérée, incapables de remplir leurs obligations pour une vie décente étant donné les bas salaires et la volonté du gouvernement d’imposer aux pauvres de nouvelles augmentations de prix.
Ce qui indique un désastre politique pour le pays dans la période à venir, où la plupart des experts ont confirmé que la hausse des prix a dépassé les attentes cette année, mettant la famille algérienne sous une grande pression à la suite des récentes augmentations. Et que ces décisions, qui ne prennent pas en compte la dimension sociale, ont alourdi le fardeau des citoyens qui ont été submergés par des prix élevés sans augmentation adéquate des salaires des employés et des travailleurs, puisque l’Algérie est au bas de l’échelle salariale arabe.