Lorsqu’un peuple s’écarte de la voie de la modération et fait des choses qui vont à l’encontre des objectifs de la révolution, malgré toutes les souffrances qu’il subit comme des pénuries alimentaires, des longues files d’attente et la mort de centaines de nos jeunes en mer pour échapper à une grande prison appelée l’Algérie…
Il faut se poser des dizaines de questions: Pourquoi les Algériens ont-ils laissé leur sort entre les mains des généraux ? Et pourquoi ces criminels ont réussi à opprimer le peuple pendant toutes ces décennies?
Ici, de nombreux penseurs et intellectuels politiques ont travaillé pour trouver des bonnes réponses à ces deux questions dans une tentative de démanteler les mécanismes de contrôle et de tyrannie que les généraux exercent sur les Algériens, mais plutôt les deux questions se chevauchent en une seule question : les généraux peuvent-ils être tyranniques sans un peuple faible soumis et agenouillés ?…
Cette question est toujours l’une des questions les plus controversées de l’histoire contemporaine.
Le peuple qui volontairement et sans coercition ni contrainte a consenti à être gouverné par un narcissique qui pendant cinquante ans avait hérité de la trahison et de la misère, qui n’aimait pas son peuple et pays, et était prêt à tirer sur ceux qui se dressaient contre lui et qui comptait sur l’armée pour faire tout ce qu’il l’a fait pour supprimer les révolutionnaires et plonger le pays dans un bain de sang pour rester sur le trône.
Le peuple qui a peur de dire à Chengriha : Vous êtes un traître, corrompu, et tyran et vous êtes celui qui embrasse les corrompus et les met dans les ministères, et vous nommez les plus corrompus, rusés, malveillants et pilleurs du ministère, et laissant derrière vous le pauvre peuple algérien, faim, démuni, et un pays ruiné et dévasté.
Le pire et le plus étonnant est que ce peuple écrasé continue de glorifier le maître de la trahison, Chengriha, tandis que quelques hommes libres osent attaquer les corrompus protégés par la loi et un général aussi impitoyable. Les algériens humbles et humiliés qui laissent les flammes engloutissent leurs langues méritent toute la souffrance qu’ils vivent en Algérie « Porte de l’Enfer ».