Dans le royaume de Mickey, tandis que la saison scolaire reprend son cours et que les élèves retrouvent le chemin des salles de classe après une pause bien méritée, les préoccupations concernant la question cruciale de la restauration refont surface. Elle tourmente toujours des centaines de milliers de parents à travers la République. En effet, dans de nombreuses écoles primaires disséminées à travers le territoire national, l’absence persistante de cantines scolaires demeure une réalité préoccupante.
Malgré les milliards de dinars alloués annuellement par le gouvernement pour soutenir ces cantines, la situation sur le terrain contraste amèrement avec ces efforts budgétaires. Nos enfants, loin de connaître une amélioration, semblent s’affaiblir davantage face à la pénurie alimentaire à domicile et à l’absence totale de solutions dans leurs écoles.
Les interrogations des citoyens sont légitimes : où sont donc passées ces cantines, et quel mystère entoure l’utilisation de ces budgets colossaux ?
Une annonce récente a fait état d’un décompte alarmant : pas moins de 132 établissements éducatifs à travers le pays sont confrontés à ce dilemme de la restauration. Pourtant, la nécessité impérieuse pour les enfants algériens de bénéficier de repas chauds se fait sentir plus que jamais. Ces repas seraient un soulagement bienvenu contre la faim et les difficultés rencontrées lors de leurs trajets quotidiens pour rentrer chez eux, où trouver ne serait-ce qu’un morceau de pain devient un défi.
La situation s’aggrave encore pendant les mois d’hiver, où le froid glacial s’ajoute à la tragédie de ces jeunes écoliers. Nombreux sont ceux qui souffrent de maladies liées à la malnutrition, faute de protéines, de fer et de repas équilibrés. Face à cette dure réalité, il devient impératif de doter rapidement toutes les écoles du pays de cantines scolaires, afin d’endiguer ce fléau qui touche de plein fouet parents et élèves. Le risque est réel : perdre une génération entière dans les affres de la malnutrition et des carences alimentaires, faisant ainsi naître une génération tristement marquée, victime de politiques aveugles qui alimentent des mouvements séparatistes à travers le continent.
La situation est d’autant plus désolante lorsque l’on considère que notre nourriture, destinée à Cuba et au Venezuela, ne parvient même pas à nourrir nos propres enfants en Algérie. Ces derniers se retrouvent souvent à errer parmi les détritus, en quête désespérée de subsistance. Certains en arrivent même à chasser et cuisiner des animaux domestiques, tels des chats ou des chiens, comme ultime recours pour échapper à la famine dans cette nouvelle Algérie.
Face à ce tableau alarmant, certains n’ont d’autre choix que de solliciter la charité des touristes égarés à travers les terres algériennes, comme en témoigne la plusieurs médias.