Des sources officielles ont indiqué que la balance commerciale a enregistré, à la fin de cette année, un excédent de plus de 5 milliards de dollars, après avoir connu au cours de la même période de l’année passée un déficit de 1,348 milliard de dollars. Et malgré cet excédent qualifié de « fantastique » selon leurs dires, le budget de la défense a atteint un record à l’échelle arabe et africaine, s’élevant à 25 milliards de dollars, alors que chez nous, le citoyen ne trouve ni l’eau pour se laver, ni le pain pour apaiser sa faim.
Leurs statistiques douanières indiquent que la valeur des exportations de l’Algérie a atteint 25,922 milliards de dollars durant le premier semestre de 2024, soit une augmentation de 48,3 % par rapport à la même période en 2023, où les exportations hors hydrocarbures étaient de 3,507 milliards de dollars, représentant environ 50 % de l’objectif fixé pour 2024. Les statistiques annoncées pour le premier semestre de 2024 montrent des importations d’une valeur de 20,223 milliards de dollars, soit une hausse de 7,41 % par rapport aux 18,829 milliards de dollars enregistrés au premier semestre de 2023. Quant aux exportations durant cette même période, elles se sont élevées à 25,922 milliards de dollars, marquant une augmentation de 48,3 % par rapport aux 17,480 milliards de dollars du premier semestre 2024. Le taux de couverture des importations par les exportations a atteint 128,2 % contre 92,8 % au premier semestre de 2023. Toutes ces statistiques sont bonnes, indépendamment de leur véracité ou de leur fiabilité. Mais si cet excédent financier était dépensé pour le peuple affamé, en faveur des citoyens, au lieu d’être alloué à l’achat d’armes pour la guerre et la destruction, laissant ainsi le peuple mourir de faim et de pauvreté, aucune personne sensée ou folle ne l’accepterait. Il serait prioritaire pour la poignée de militaires au pouvoir de remplir les ventres vides, de fournir de l’eau et de l’électricité à ce peuple misérable, et d’investir pour créer des emplois, au lieu de favoriser la prostitution qui se répand à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que le trafic international de drogue géré par la clique des généraux.