Les prix du pétrole ont enregistré une hausse mercredi en raison des inquiétudes quant à l’impact de la réduction de l’offre aux États-Unis sur les réserves de brut du pays, ainsi que des risques géopolitiques persistants au Moyen-Orient.
Vers midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a augmenté de 0,58%, atteignant 80,01 dollars. Simultanément, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a progressé de 0,74%, s’établissant à 74,92 dollars.
Les analystes soulignent que les deux principales références mondiales du brut ont rebondi en raison de la « hausse continue des risques au Moyen-Orient et des problèmes de production liés aux conditions météorologiques aux États-Unis ».
Aux États-Unis, jusqu’à 20% de la production de pétrole du Dakota du Nord est restée fermée en raison des conditions météorologiques extrêmes liées à la vague de froid, expliquent-ils, s’attendant à une diminution des stocks de brut pour la semaine dernière.
L’American Petroleum Institute (API) a estimé mardi soir une chute de 6,67 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, avec une augmentation d’environ 7,18 millions de barils pour les stocks d’essence pour la semaine terminée le 19 janvier. Les investisseurs attendent avec anticipation la publication des données sur les stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), réputée plus fiable que celle de l’API.