Le prix du pétrole a maintenu une relative stabilité lundi sur le marché les traders attendant la réunion du 2 juin des producteurs de l’OPEP+pour obtenir des éclaircissements sur les décisions à venir.
Le prix du pétrole Brent pour livraison en juillet a enregistré une légère hausse de 18 cents, atteignant 82,30 dollars le baril, tandis que le contrat pour août a également augmenté de 25 cents, s’élevant à 82,90 dollars le baril. Du côté du West Texas Intermediate (WTI), les prix ont grimpé de 24 cents pour atteindre 77,96 dollars le baril.
La semaine précédente, le pétrole Brent avait subi une baisse d’environ 2 %, tandis que l’indice du pétrole brut américain avait enregistré une perte hebdomadaire d’environ 3 %. Cette tendance baissière avait été influencée par les indications de la Réserve fédérale américaine sur une éventuelle augmentation des taux d’intérêt pour maîtriser une inflation élevée. Le marché devrait être peu actif en raison des jours fériés aux États-Unis et au Royaume-Uni.
L’OPEP a annoncé que sa prochaine réunion des ministres de l’OPEP+ serait décalée d’une journée et se tiendrait en ligne. Les producteurs discuteront de la prolongation éventuelle de la limite d’approvisionnement de 2,2 millions de barils par jour pour le second semestre 2024. Des sources proches de l’OPEP+ ont suggéré une possible prolongation de cette limite.
Sugandha Sachdeva, fondatrice de la société de recherche SS Wealth Street, a indiqué que les prix du pétrole pourraient maintenir leurs gains actuels si les restrictions d’approvisionnement de l’OPEP+ sont maintenues. Cependant, l’évolution future des prix dépendra des statistiques de l’indice des prix à la production américain, dont la publication est attendue cette semaine, et de leur impact sur les décisions de la Réserve fédérale concernant les taux d’intérêt.
La réduction de la production, combinée aux restrictions d’approvisionnement actuelles de 3,66 millions de barils par jour jusqu’à la fin de l’année, représente environ 6 % de la demande mondiale de pétrole.
L’OPEP prévoit une croissance relativement forte de la demande de pétrole de l’ordre de 2,25 millions de barils par jour pour encore un an, tandis que l’Agence internationale de l’énergie anticipe une croissance beaucoup plus faible de 1,2 million de barils par jour.