De nombreux facteurs interviennent dans l’échec du hirak algérien, qui était pour beaucoup l’espoir et la promesse de passer d’un État militaire à un état civil, et à la chute du régime dictatorial.
Les causes de l’échec d’une révolution algérienne résident dans la jeune classe de lâches et d’opprimés, qui ont fui en exil ou à l’étranger ou sont restés chez eux et évitent une réelle participation au développement de leur pays qui souffre malheureusement d’une maladie incurable et a besoin d’urgence de toute la force de ses hommes pour se relever et guérir.
Ils hésitent à s’unir et à mener le mouvement contre le régime avec le pouvoir de la foi et de l’unité du peuple.
Ce groupe est réservé à la jeunesse et certaines tranches d’âge plus grandes. La majorité de cette faction a choisi la faiblesse et la réticence à affronter le régime corrompu des généraux et le plaisir de suivre des exploits imaginaires ou des événements sportifs, et le rejet de tout sans aucune justification logique, basant sur leur vision floue. Ils ne voient que tout ce qui est négatif et ferment les yeux sur tout ce qui est positif, sans pouvoir proposer d’alternatives logiques que nous avons tous un devoir à briser ce pouvoir maléfique parce qu’ils ne s’occupent que d’eux -mêmes dans ce pays, et ils ne montrent aucune envie de tendre la main à la révolution anticoloniale qui a pris fin et ils refusent d’essayer de la relancer pour renverser le régime des généraux et libérer l’Algérie.
Bien que les généraux traîtres, qui ont incendié et détruit le pays, sont ceux qui contrôlent le sort de l’Algérie, ils attendent toujours le début de chaque nouvelle année pour rêver d’une nouvelle patrie.
Une question pour cette classe de peureux et d’opprimés d’Algérie: N’êtes-vous pas jaloux des jeunes qui ont dirigé le mouvement dans les pays développés et qui ont donné leur sang et leur propre jeunesse en tant qu’acteurs d’une conscience claire et d’un mouvement contre la corruption et la dictature ?